Pour le cycliste venant du centre de Paris, la galère commence dès le Pont de la Concorde. Devant l’Assemblée nationale, la voie cyclable s’interrompt brutalement, au moment où l’automobiliste, lui, s’engouffre à toute allure sur la voie sur berge, interdite aux vélos.
Après avoir tendu le bras gauche en regardant avec inquiétude les voitures qui arrivent derrière lui avec l’intention de lui faire une queue de poisson, le cycliste se retrouve sur le quai d’Orsay, dépourvu de toute protection et signalisation, jusqu’au pont Alexandre III, où un marquage au sol refait son apparition.
Les services de la voirie nous ont promis un aménagement du quai d’Orsay. Nous attendons depuis un bon moment. La galère reprend après le pont de Bir Hakeim. Jusqu’au Pont Mirabeau, au pied des tours de Beaugrenelle, les voitures roulent très vite, sur deux voies étroites.
Après le pont Mirabeau, c’est encore pire. Les voitures disparaissent dans un tunnel interdit aux vélos. Le cycliste continue donc tout droit sur une petite voie tranquille. Mais la rue finit en cul de sac, devant les grilles du parc André Citröen. Le jardin est interdit aux vélos.
Le cycliste n’a plus d’autre choix que de mettre pied à terre jusqu’à la rue Leblanc, où il retrouve des voies cyclables.
Nos revendications :
une voie cyclable sur la chaussée entre Concorde et Alexandre III et entre Bir Hakeim et Mirabeau
une voie cyclable permettant de traverser le parc André Citröen