Vélo 15 et 7

Foire aux questions

 
1. Vélo 15et7
2. Le vélo, c’est fatigant et salissant.
3. Avec le vélo, on ne transporte pas grand’chose.
4. Le vélo, OK, mais si on me le vole au bout de deux jours !
5. Le vélo en ville, c’est dangereux.
6. Paris est trop pollué pour y faire du vélo.
7. Où puis-je apprendre à faire du vélo ?
8. Mon vélo a disparu !

1. Vélo 15et7 :

Qu’est-ce que ça m’apporte d’être adhérent à Vélo 15et7 ?

D’abord, vous recevrez la lettre de l’association qui vous informera de ce que nous faisons. Ensuite, vous pouvez vous joindre à nous lors des réunions mensuelles ou des actions diverses proposées, échanger avec nous et nous donner votre opinion sur notre messagerie : velo15et7@gmail.com. Bien sûr, vous pouvez aussi vous investir davantage dans les activités de l’association. Enfin, et ça n’est pas la moindre des choses, vous aurez la satisfaction de savoir que vous faites progresser la cause du vélo, car plus une association compte de membres et plus elle a de poids auprès des décideurs.

Organisez-vous des balades à vélo ?

Non. S’il nous arrive de faire des sorties, c’est plutôt pour aller visiter un nouvel aménagement ou en faire découvrir un, qui peut être ancien, à nos adhérents. Si vous voulez faire des balades le dimanche, nous vous conseillons d’adhérer chez nos amis du MDB, association des cyclistes de l’Ile de France, qui organise régulièrement des sorties.

2. Le vélo, c’est fatigant et salissant :

Vous êtes sportif si vous faites du vélo.

Non, nous ne sommes en rien particulièrement sportifs ou jeunes. Faire du vélo à Paris ne demande pas de qualités physiques extraordinaires, ni d’efforts soutenus. Essayez et vous verrez ! Se déplacer à vélo nous semble moins pénible que de parcourir les couloirs de métro, monter les escaliers, être debout et serrés dans les transports en commun et subir les différents désagréments qui vous attendent pendant vos trajets (voisins gênants, manque d’espace, mauvaises odeurs, lumière sordide, panne impromptue...) Et ne parlons même pas de la voiture, de la pollution que respire les occupants du véhicule, surtout s’ils sont coincés dans un embouteillage, de l’énervement qu’elle génère : très mauvais pour la santé ça, de s’énerver ! Commencez par essayer un Vélib !

Arriver au boulot en sueur, non merci !

Ce n’est pas le Tour de France ! Un trajet à vélo à vitesse modérée n’occasionne pas plus de transpiration qu’un trajet en métro ou à pied, même quand on n’est pas un athlète. Il faut être légèrement moins couvert et laisser son sac à dos sur le porte bagage pour arriver impeccable au travail. Essayez Vélib, puis achetez votre vélo personnel !

Oui, mais le vélo, c’est salissant.

Les modèles de vélo de ville permettent de ne pas se salir : protège-chaîne (pas de traces de cambouis), protège-jupe et garde-boue (pas d’éclaboussure quand on roule sur une flaque). De quoi faire du vélo en talons, en costume, en jupe, en tongs...

Le vélo sous la pluie, bonjour !

Les intempéries ne sont pas un réel obstacle à la pratique du vélo. Si c’était le cas, il y aurait plus de cyclistes en Italie qu’aux Pays-bas ou au Danemark ! A Paris, la probabilité qu’il y ait une forte pluie au moment même où vous êtes sur votre vélo est relativement faible. En cas de forte pluie, un poncho, à la fois imperméable et aéré, permet de s’en sortir sans problèmes. Lorsque vous vous serez mis au vélo, vous vous verrez vite qu’il ne pleut pas tant que cela à Paris.

3. Avec le vélo, on ne me transporte pas grand’chose :

J’ai du matériel à transporter

Le cyclistes peut transporter des quantités significatives à vélo : ses dossiers, son ordinateur, des courses alimentaires. Evidemment, si vous achetez des packs d’eau... Mais est-ce bien utile ? Votre vélo dispose déjà d’un porte-bagage. Pensez à l’équiper d’un panier à l’avant et de sacoches !

Avec les enfants, c’est pas pratique !

Il y a de nombreuses solutions adaptées à tous les âges : siège enfant avant ou arrière, kid’s car, demi-tandem ... En plus ils adorent le vélo !

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4. Le vélo, OK, mais si on me le vole au bout de deux jours...

A Paris, le vol de vélo est fréquent.

Le vol de vélo est loin d’être une fatalité. Quelques précautions simples s’imposent : toujours attacher son vélo (cadre + roue) à un élément fixe et solide, éviter de stationner dans des petites ruelles sombres, préférer un antivol rigide, en « U » (meilleur rapport poids/solidité). Attention aux VTT, dont les parties s’enlèvent parfois en un tour de manette !

Je n’ai pas de local à vélo dans mon immeuble.

C’est malheureusement le cas de beaucoup de cyclistes parisiens, mais plusieurs solutions de secours s’offrent à eux :
-  La plus simple : garer son vélo dehors sur les stationnements sur voirie. C’est le choix que font de nombreux cyclistes.
-  La plus satisfaisante : si on n’est pas le seul cycliste dans l’immeuble, on peut faire une demande « groupée » aux copropriétaires lors d’une assemblée générale. Beaucoup d’arguments peuvent être avancés, n’hésitez pas à faire appel à une association de cyclistes pour avoir de l’aide. Voir le dossier consacré à la question sur le site du MDB.
-  Si ni l’une ni l’autre ne vous convient, essayez Vélib.

5. Le vélo en ville, c’est dangereux :

Roulez dans les couloirs de bus, c’est dangereux.

Non, c’est faux. Encore une idée reçue ! C’est certainement moins dangereux que de circuler dans les voies non spécifiques et le flot de circulation. Les conducteurs de bus reçoivent une formation pour apprendre à gérer les cyclistes qu’ils rencontrent. Là aussi, je vous dis : essayer et vous verrez ! Vous vous sentez respecté quand un bus vous dépasse. Ce n’est évidemment pas toujours le cas avec un automobiliste lambda. Les taxis, qui empruntent aussi les couloirs de bus, sont des professionnels de la conduite. Dans ces couloirs de bus, le cycliste bénéficie d’un calme relatif et peut presque se permettre de rêvasser !

J’ai peur de faire du vélo à Paris.

Vous avez tort. Le vélo n’est pas dangereux en ville. Ce n’est pas plus dangereux que d’être piéton. Il y a beaucoup plus d’accidents graves à la campagne qu’en ville, car c’est la vitesse des automobilistes qui met le cycliste en danger : les chiffres de la sécurité routière sont formels.

Je n’ai pas de casque

Dans le même ordre d’idées, le casque est inutile en ville : à vitesse modérée, en cas de chute, le réflexe de protection joue, et les bras sont touchés avant le visage. Un cycliste n’est pas un deux-roues motorisé ! Le risque de blessures au crâne est plus élevé quand on circule à pied qu’à vélo. Des milliers d’accidents ayant impliqué piétons, cyclistes et automobilistes ont été analysés pour en arriver à ce constat.La proportion de cyclistes touchés au crâne est inférieure à celle des piétons (Source : Sécurité Routière). Lire l’article publié sur le casque pour cycliste dans le numéro 428 (juillet-août 2005) de Que Choisir. Le port du casque reste donc un choix personnel. Voir le site Internet de la fédération des usagers de la bicyclette Fubicy pour des détails sur le port du casque.

6. Paris est trop pollué pour y faire du vélo :

En faisant du vélo, on respire les gaz d’échappement.

L’ automobiliste aussi ! En effet, les entrées d’air d’une voiture sont situées presque à la hauteur des pots d’échappement, ce qui fait entrer un air très vicié dans l’habitacle. Le cycliste, lui, n’est pas immobilisé par les embouteillage. Au feu rouge, il peut se placer devant les voitures et il circule souvent sur une piste cyclable ou dans une voie de bus, sans véhicule devant lui (Que Choisir n°416 de juin 2004, p.23). Malheureusement, si vous vivez à Paris, vous n’échapperez pas à la pollution.

Moyenne horaire minimale et maximale des niveaux d’exposition à 5 polluants pour différents moyens de transport en région parisienne (janvier 1996-février 1998)

CO (mg.m-3)NO(µg.m-3)NO2(µg.m-3)Benzène (µg.m-3)Fumées noires (µg.m-3)
Voitures4,2-14,1345-83767-18831-80128-385
Bus2,6-6,3201-35639-8020-30105-191
Bicyclette3,5-5,9185-29168-7625-40106-141
Marche<1-3,062-22854-7714-2655-135
Métro1,1-2,670-18529-4910-2595-145

Source : Francis PAPON "La marche et le vélo : quels bilans économiques pour l’individu et la collectivité ?"

Disponible sur le site de Vélobuc

Par ailleurs, selon le docteur, Sylvain Emo, de l’université de médecine du Havre, l’usage régulier du vélo possède de multiples effets bénéfiques sur la santé.

-  il réduit de 33% le risque de mortalité en agissant favorablement sur le coeur et la circulation sanguine ;

-  il améliore la circulation artérielle des jambes de 75 à 200%, ainsi que la circulation cérébrale ;

-  il diminue le taux de cholestérol et augmente celui du "bon" cholestérol ;

-  il diminue l’anxiété et réduit les risques de dépression de 27% ;

-  il diminue les risques de cancer du côlon de 40 à 50%, du sein de 30 à 40%, de la prostate de 10 à 30%, du poumon de 40% ;

Vous pouvez consulter un document .pdf qui en retrace les grandes lignes : "Activité physique, Santé, Vélo, Transport au quotidien" et qui est disponible sur le site des villes cyclables.

7. Où puis-je apprendre à faire du vélo ?

Je ne suis jamais monté sur un vélo, et c’est fou comme j’ai l’impression de manquer quelque chose.

C’est une très bonne idée de vous mettre au vélo ! Vous pourrez profiter des beaux jours, faire des balades...et quand vous serez plus sûr de vous, envisager le vélo comme mode de déplacements utilitaires.

L’association Animation insertion et culture vélo est "le" spécialiste parisien de la question et bénéficie d’aides de la ville de Paris pour ses activité d’initiation. AICV organise des cours de vélo pour adultes et enfants.

Il existe également, à Montreuil, en Seine-St-Denis, une autre association, Vivre à Vélo en Ville qui propose des cours pour adultes dans leur "vélo-école".

8. Mon vélo a disparu !

Il a peut-être été volé, mais pas forcément. Il se peut aussi que le "service des pinces" ait enlevé tous les vélos mal garés (c’est-à-dire accrochés autre part qu’à des stationnements deux-roues homologués). Rendez-vous dans ce cas au plus vite au poste de police de votre quartier qui vous renseignera. Au bout d’un certain temps, les deux-roues sont emportés à la fourrière où vous avez encore une chance de le récupérer pendant 45 jours.

Fourrière 2 roues Bonneuil,
11 rue des Champs,
Zone industrielle de la Hoie Griselle,
Bonneuil sur Marne,
tél 0145136140

Si cette mesaventure vous arrive à Paris, écrivez au Service des affaires juridiques et du contentieux, 9 Boulevard du Palais - 75195 PARIS cedex 4 pour vous faire rembourser vos antivols.

Et oui, cela correspond a une dégradation, comme si on cassait quelque chose sur une voiture en la mettant en fourière.

N’écrivez pas au commissariat qui vous répondra que c’est une procédure réglementaire et que le sectionnement de vos antivols étant obligatoire aux fins d’application de l’article R 417-10 du code de la route, aucun remboursement ne peut vous être accordé par l’administration.

On vous a convaincu ? Alors, rejoignez nous !
Pas encore convaincu ? Tant pis ! A la prochaine fois !